La journée mondiale contre l'abandon
44 844. C’est le nombre d’animaux de compagnie abandonnés l’été dernier recueillis par la SPA, soit une augmentation de 1,5% par rapport à 2022. Encore un record pour la France, où le nombre d’abandons d'animaux de compagnie est chaque année plus important. Depuis le début de l’année 2024, nous sommes déjà à plus de 15 000 animaux recueillis selon la SPA ! En tant qu’assurance animale, il est primordial pour nous de prendre la parole et de sensibiliser à notre échelle, comme chaque année. On vous en dit plus dans cet article.
Un fléau, chaque été et chaque année
L’abandon est un phénomène beaucoup trop fréquent plus particulièrement à l’approche des vacances d’été. C’est pour cela que chaque dernier samedi du mois de juin est un jour dédié à la lutte contre l’abandon des animaux de compagnie. Une journée ayant pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre sur les conséquences de cet acte atroce.
Une infraction punie par la loi
L’abandon est considéré comme un cas de maltraitance pour l’animal : le propriétaire responsable encourt une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans ainsi qu’une amende de 45 000€ selon l’article 521-1 du code pénal.
Abandonner un animal de compagnie revient à le laisser sans possibilité de se nourrir, de se soigner et ainsi à l’exposer aux maladies et aux accidents mais aussi aux dangers dans la rue. C’est un délit et surtout un acte de cruauté.
Pour un animal, ce n’est pas une simple séparation, un abandon peut provoquer un vrai traumatisme émotionnel car ils peuvent être fortement attachés à leur maître(sse), au final, c’est comme si vous les séparez d’un membre de leur famille !
Il arrive que certains propriétaires se trouvent paniqués face à des frais vétérinaires trop élevés, un déménagement, des problèmes de santé, l’arrivée d’un bébé dans la famille ou autre. Mais, comme on le dit chaque année : l’abandon n’est pas la solution ! Des alternatives existent :
- Pour des problèmes de comportement : ne pas hésiter à trouver des solutions pour permettre une meilleure cohabitation avec son animal de compagnie comme par exemple, en cas de problème de comportement, faire appel à un éducateur spécialisé ;
- En cas de maladies, … : Il est possible qu’une seule consultation chez le vétérinaire suffise ! Mais en cas de problèmes financiers, des associations sont là pour fournir une aide financière en cas de besoin et sous réserve d’une demande, pour une consultation chez le vétérinaire ;
- En cas de manque de temps : il est toujours possible de trouver une solution ! Faire appel aux proches et les embaucher en tant que “petsitter” par exemple, peut s’avérer être une bonne alternative pour combler l’absence auprès de l’animal ;
- Confier votre animal à une autre famille ou à un refuge doit être envisagé en tout dernier recours, car cette solution n’est vraiment pas optimale. Avant de confier son animal à un refuge, certaines règles demeurent indispensables : avant toute chose, il va être important et surtout obligatoire d’identifier son animal par puce électronique ou tatouage afin que sa carte d’identification puisse être transmise à son/sa futur(e) maître(sse), vérifier qu’il soit bien à jour dans ses vaccins et aussi donner des informations sur ses habitudes, son alimentation afin de faciliter son insertion dans un refuge et dans son futur hébergement.
Adopter, c’est savoir être responsable
On ne le répètera jamais assez, adopter, c’est s’engager à être un maître(sse) responsable.
Ça passe par exemple par l’identification de son animal, la stérilisation, le contrôle quotidien chez le vétérinaire, les vaccins, etc, … Il faut prévoir aussi de temps à consacrer à son futur compagnon (temps pour la promenade, pour jouer, …) mais aussi préparer votre logement à l’arrivée de votre compagnon : cela passe par exemple à la préparation d’un espace de jeu, éloigner les objets dangereux pouvant être avalés, préparer une zone litière, etc, …
Un certificat de remise et d’engagement signé est également obligatoire en cas d’adoption :
Ensemble, agissons et partageons
Désormais, une mission s’offre désormais à vous : parlez-en autour de vous pour cesser ce problème majeur encore beaucoup trop présent ! Ensemble, luttons contre ce fléau et faisons en sorte de réduire le nombre d’abandons par le partage car “L’abandon, n’est pas une solution”.